Débats que soulèvent l'eugénisme

-> La Bioéthique ?

Au sens large, Bioéthique qui vient du grec bios « vie » et ethos « moeurs »/« coutume », « désigne
l’ensemble des interrogations, recherches et débats suscités - depuis les années 1960- par les progrès des techniques biomédicales.
Il relève ainsi, des études des problèmes éthiques posés par l’interventionnisme médical » (d’après La philosophie de A à Z). En sachant cela, nous allons pouvoir nous pencher sur le question suivante :

Quelle place prend l’eugénisme dans les progrès des techniques biomédicales au sein de l’éthique et quelles en sont les débats publics les plus récents comme les plus anciens ?

Pour le savoir, nous allons commencer par présenter la décision prise pour interdire de manière provisoire ce que l’on appelle les recherches de 1974 sur le génie génétique. Puis, montrer comment va se jouer la médecine prédictive ainsi que présenter le débat du 6 août 2004 qui, introduit aujourd’hui, reste un débat d’actualité notamment de par sa législation.

-> L’affaire Perruche

Un exemple de questions de société, d’éthique serait la « Jurisprudence affaire Perruche. » Avant l’arrêt Perruche, il était autorisé en France, d’indemniser enfant et parents, si l’enfant naissait handicapé contrairement à ce que le diagnostique prénatal avait prévu. Lors de l’assemblée, cette affaire réunis plusieurs présidents d’associatons combattant la cause des personnes handicapées. Mais aussi quelques professeurs en droits. Et le président du Conseil National d'Ethique.

(http://www.senat.fr/rap/r01-164/r01-164.html pour voir leurs noms etc.)

En effet, l’arrêt Perruche du 17 novembre 2000 a suscité de longs débats toujours remis en
cause aujourd’hui. L’affaire Perruche, prend son nom de l’enfant Nicolas Perruche. En effet, alors qu'il présentait un risque de graves malformations, un  médecin décida de poursuivre la grossesse malgré des risques connus in utero pour cet enfant.

En 1982, la mère de Nicolas Perruche souffrait de la rubéole. Elle avait fait des tests se révélant être positifs par erreur du laboratoire d’analyses sanguines, soit, que l’enfant ne risquait pas d’en être atteint. Seulement cette mère, voulait que même si les résultats se trouvaient positifs, interrompre la naissance de son enfant en avortant. Cependant, les médecins passèrent outre et l’enfant naquit (le 13 janvier 1983). Il naît alors avec des contraintes physiques du à la rubéole importantes telles que des désagréments neurologiques, cardiaques et une surdité. Il est donc handicapé.
C’est ainsi, que la dite Madame Perruche, voulut se faire indemniser de cette erreur médicale
commise par les médecins.

Cour de cassation après Cour de cassation les parents étaient bien indemnisés, excepté l’enfant.
Puisque l’Assemblée, ne voulait remettre en cause l’erreur des médecins, en effet, ce serait ainsi dire
que tout enfant handicapé est une erreur. De plus, à l'origine, les problèmes de l'enfant étaient causés par   l’infection de la mère.
Alors, des associations, des professeurs émérites en droits se sont joints au débat.
La « loi anti-arrêt Perruche » découla de cet arrêt le 4 mars 2002 interdisant toute indemnisation
pour le seul fait d’être né malade non.
Comme le dit le premier article de cette loi sur les droits des malades :


Cependant, cette nouvelle loi, ne calme pas les nombreux émois des associations et parents d' enfant handicapés en colère. Le diagnostique prénatal, est remis en cause et pour certains, il est toujours plus favorable à l’eugénisme.
Puisque, l’eugénisme voulant rendre un humain conforme, avec un modèle caractéristique empêche
l’individualité de tous. Qu’il soit psychologiques ou physiologiques.
Et ceci est d’ailleurs parfaitement démontré avec le film « Bienvenue à Gattaca » de 1997
qui présente dans le futur, des humains « parfait » résultant de l’eugénisme.
Un « invalide » c’est-à-dire un humain né des voies naturelles, ne peut aller dans l’agence
prestigieuse réservée aux valides.
Mais, l’un d’eux, a toujours pour rêve d’y rentrer pour devenir astronaute. Il fait alors la rencontre
d’un trafiquant d’ADN, et d’un valide en fauteuil roulant ne pouvant plus aller dans l’espace. Le valide va ainsi prendre sa place, malheureusement nous perdons « 500 cellules », soit une quantité d’ADN qui se dépose parts, et fausse une identité que l’on veut cacher.
Ce film, nous montre aussi que cette recherche de perfection détruit l’être imparfait qui a crée son
idylle et inversement. Car celui qui découle de cette perfection, peut aussi avoir conscience de ce qu’il lui arrive. Ces erreurs de la perfection, interrogent toujours plus, et amènent à bloquer un type
d’idyllique qui puisse avoir une pensée propre et commune.

Or, la science actuelle nous montre que la pensée découle de toutes les liaisons neurones dont nous
sommes composées. Il faudrait ainsi pouvoir créer un même système cognitif, un même et seul
message à envoyer à nos neurones qui ne puisse être changer alors même que nous perdons des
cellules cérébrales chaque jour.


-> 6 août 2004

La peur d’une nouvelle forme d’eugénisme reste perpétuelle. En effet, les nouvelles avancées en biotechnologies, connaissances médicales etc… sont toujours actuelles, et c’est pour cette principale raison que le Comité consultatif national d’éthique (C.C.N.E.) fut mis en place par le Gouvernement
Français le 23 février 1983.

C’est ainsi que plusieurs lois ont été créés à partir de 1994 avant d’introduire de nouvelles lois
Bioéthiques sur, cette fois-ci une nouvelle notion.
Les lois du 6 août 2003 introduisent ainsi la notion de « crimes contre l’espèce humaine (eugénisme,
clonage reproductif). »
Pour éviter tout risque à ces nouvelles avancées de tourner vers une nouvelle forme d’humain
parfait, la loi avait depuis 2001 et introduit en 2004, l’interdiction d’entreprendre des recherches sur
les embryons humains hormis celles aidant aux progrès thérapeutiques.
Tout comme en interdisant les recherches in vitro pour aider à ce type de recherches ou encore
l’interdiction de clonage d’embryon humains.

-> Médecine prédictive

Si l'Etat Nazi avait eu accès à la fécondation in vitro c'est-à-dire avoir eu les connaissances pour pouvoir réaliser la F.I.V. Nous aurions eu affaire à la création d'une « race » en se basant sur la « race aryenne » il y aurait eu des mères porteuses et ainsi un seul type de population en Europe. On aurait pu associer cela à de la sélection naturelle artificielle puisque les nazis aurait exterminé les
individus peu favorable à leur “race”idéale.
Pourquoi considérons nous que l'homme joue avec la nature ? Puisque, la sélection naturelle est un processus où les espèces les plus adaptées à leur environnement survivent, tandis que celles inaptes meurent.

Or, l'homme fit en sorte d'adapter l'environnement à lui ne serait-ce par exemple,  par la mise en
place de soutien scolaire en cas de difficultés à l'école. Cependant, la diversité allélique nous permet
de survivre. En cas d'épidémie, celle-ci permet à une grande majorité de survivre et à d'autres de
mourir. Cette résistance est importante dans l'apparition de nouvelles espèces. Si nous nous
retrouvons dans cette même situation avec un seul et unique gêne qui s'applique à l'ensemble des
espèces sur Terre, il n'y a aucune chance qu'un et un seul individu survive. C'est pour cela que nous
avons besoin de diversité dans les populations contrairement à ce qu'a fait le régime nazi. Il faut de
la biodiversité !